La ruée vers l'or

L'Ile du Sud continue de nous surprendre et de nous émerveiller. En s'enfonceant dans les terres du Canterbury, les paysages se font plus arides et accidentés.
En arrivant à Tekapo, on est clairement en montagne. Le ciel nuagueux nous cache un peu la vue mais la chaine du Mont Cook, plus haut sommet de NZ, et ses collègues se déroule derrière le lac aux couleurs turquoises.

Au pied du Mont Cook, les sentiers de randonnées nous emmènent sur les rives de lacs de fonte des glaciers Tasman et Hooker. Malgré une météo capricieuse, on profite des paysages.

Avant de rejoindre Dunedin et l'océan Pacifique, il nous faut traverser le Central Otago. La découverte d'or a amené des centaines de personnes ici à la fin du 19eme siecle. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques villages fantomes, des stations d'élevage et des longues routes sur lesquelles croiser une autre voiture est un évenement.
Ambiance de western et paysages superbes ...

Sous le soleil, on visite Dunedin l'Écossaise et la péninsule de l'Otago où, aux pieds des impressionantes falaises, vivent des manchots à oeil jaune.

On continue la route vers le sud, le parc national des Catlins et la pointe sud de l'Ile du Sud ...
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P&N

LA PHOTO DU LUNDI

Ce lundi 29 octobre 2012 dans le Mount Cook National Park au bord d'un petit lac, formé par le Tasman Glacier, dans lequel flottent quelques icebergs.

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Cote Est

Avant d'apercevoir de vraies montagnes, saupoudrées de neiges, nous devons traverser la région vallonnée du Marlborough, dont les reliefs et le climat sont parfaits pour les vignobles. Sauvignons blancs et pinots noirs se dégustent dans les domaines autour de Blenheim et Renwick. On y passera quasiement une journée entière, accompagnés de Lionel et Camille, rencontrés à Picton.

Puis, au dessus de la route sineuse qui longe l'océan Pacifique, l'horizon se soulèvent, les Kaikoura Ranges et leurs blancs sommets se montrent.
Si on est lassé de contempler les montagnes, il suffit de tourner la tete vers l'océan où les otaries vivent en colonie affalées sur les rochers, par dizaines, aussi grasses et nonchalantes qu'au Cape Palliser.

À Kaikoura, les pieds dans l'eau, la tete dans les montagnes, on voit des dauphins dans la baie à l'heure du petit déjeuner et les couchers de soleil inventent des couleurs qui se refletent sur les sommets.

A Christchurch, malheureusement, l'ambiance est encore sombre. Le vieux centre-ville est fermé, encerclé de barrières ne laissant passer que les pelleteuses et les camions de chantier.
Le 22 février 2011, en plein été, un peu après midi, un tremblement de terre a secoué la région du Canterbury et sa capitale. Beaucoup de vieux batiments, notamment la cathédrale, s'effondrent faisant presque 200 victimes.
Aujourd'hui encore, la ville est traumatisée ...

On passe une dernière soirée avec Lionel et Camille. Demain, ils s'envolent pour l'Ile du Nord. Quant à nous, on va virer vers l'ouest, le lac Tekapo et le Mont Cook.

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Ce lundi 22 octobre 2012, dans notre petite voiture a Kaikoura, ile du Sud

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Ce lundi 15 octobre 2012, en randonnée sur le Queen Charlotte Track, dans les Marlborough Sounds.

 
42km aller-retour, nuit fraiche sous la tente et décors époustouflants. On arrive bien fatigués.

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Le vent dans le dos

De retour en Nouvelle-Zélande ... On est bien content de récuperer la voiture et nos petites affaires malgré le choc thermique et les cieux nuageux.

Sous la pluie printanière, direction le sud. On repasse par Taupo pour faire un coucou à Gina et Jamie, nos collègues de Coromandel, puis on roule vers Cape Palliser, l'extrémité sud de l'Ile du Nord.
Bien que beaucoup moins aménagé que la pointe nord et son Cape Reinga, et certainement moins fréquenté, le Cape Palliser offre un spectacle vraiment joli. Une route de gravier nous mène jusqu’au phare rouge et blanc du cap, traversant un unique village de pecheurs et longeant plages et rochers où des dizaines d’otaries à fourrures se prélassent. Grasses et odorantes, elles se laissent vivre en famille, tranquillement.

Un petit sentier au creux d’un lit de rivière monte jusqu’au Putangirua Pinnacles, impressionants pitons rocheux formés par l’érosion. 

 

Avec le soleil, on arrive enfin à la capitale. Car meme si Auckland est trois fois plus grande, que son aéroport est plus important et que le cœur économique du pays y est installé, c’est bien Wellington la capitale officielle.

Surnommée « Windy Welly », la ville est réputée pour ses vents violents et sa météo capricieuse. Mais également pour sa vie culturelle, son sens artistique, son centre-ville dynamique et ses parcs verts aux chemins escarpés. Wellington est construit sur un ensemble de collines et seul son cœur est à peu près plat.

On profite du beau temps pour se promener le long de la mer et dans les rues piétonnes. Visite obligatoire à l’incroyable musée Te Papa, véritable concentré de Nouvelle-Zélande. De la vie aquatique à la culture Maorie, en passant par les tremblements de terre ou l’origine des Colons, tout y est.

 

Un petit saut également au studios Weta où la plupart des costumes, décors et effets spéciaux du Seigneur des Anneaux ont été créés.

Voilà ... On boucle la boucle de l’Ile du Nord, et on prend le ferry pour Picton, porte d’entrée de l’Ile du Sud. La sauvage, la naturelle, la merveilleuse …

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P&N

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Ce lundi 8 octobre 2012, petit déjeuner au bord du Hensley Lake, à Masterton.

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Suite et fin d'un séjour au paradis

La fin de notre séjour en Nouvelle-Calédonie aura été plutot chargée. De rencontres en retrouvailles, de visites en découvertes ...

La mine à ciel ouvert de Kouaoua sur la cote ouest de la Grande Terre. C'est ici que Vincent travaille. La compagnie SLN creuse pour trouver du nickel, dont 25% des réserves mondiales sont en Nouvelle-Calédonie.

Une expérience inoubliable ensuite. Départ vendredi soir du Port Moselle de Nouméa. On charge les provisions, le matos de plongée et les bières sur un catamaran de 15m. On est huit en comptant Didier, le skipper.
On ne reviendra que lundi à la tombée de la nuit.
Entre temps, on navigue dans le lagon Sud, entre les petits ilots sur une mer d'un bleu turquoise incroyable. Les nuits, on les passe en mouillage à 50m de minuscules ilots perdus, recouverts de végétation basse et de tricots rayés, un serpent marin à rayures.
Dans l'eau, on nage au dessus des coraux, des poissons exotiques, des tortues et meme des requins. Des "pointes blanches" d'1m50.
Et sur le pont, on prend l'apéro, on cuisine les poissons frais du jour, on joue aux cartes ...
Sauter du bateau et aller à la nage sur l'ilot pour faire ses besoins, c'est ca la liberté.

Quelques jours enfin pour visiter la capitale et ses musées dont le centre culturel Tjibaou. Mais aussi l'Aquarium des Lagons où l'on reconnait les petits poissons, les tortues et les requins que l'on a croisé le week end précedent. Et le parc forestier qui abrite quelques cagous et des roussettes, sorte de grosse chauve-souris.

Ces 4 semaines en Calédonie resteront inoubliables.
Meme si la situation politique est compliquée et que des tensions subsistent, on a croisé des gens gentils, fiers de leur ile et très accueillants.

Un grand merci à Denis, collègue bisontin exilé sur le Caillou depuis presque 2 ans, pour son chaleureux accueil.
Et bien sur à Vincent et ses amis Geoffrey, Sandra, Ben, Manu, Raf, JB.

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P&N