lundi 27 février 2012

LA PHOTO DU LUNDI

Ce lundi 27 fevrier, a Nha Trang, Vietnam. On a laisse le froid et la pluie derriere nous pour retrouver le soleil et les plages. Ce soir, bus de nuit pour Ho Chi Minh City.


des bisous
P&N

lundi 20 février 2012

LA PHOTO DU LUNDI

Ce lundi 20 fevrier, au bord du lac Hoan Keim au centre ville de Hanoi, Vietnam. La photo ne represente pas vraiment l'effervesence continue de la ville.



des bisous
P&N

jeudi 16 février 2012

Au fil du Mekong

Commencé dans les "4000 îles", notre séjour nous aura mener jusqu'au nord, où les montagnes sont encerclées par la Chine et le Vietnam. Autant dire que les paysages ont défilés. Et pourtant, au fil du Mekong, une chose a été constante : le Laos, c'est tranquille.

On n'a pas été inquiets dans les "4000 Îles". Petit paradis, au milieu du Mekong, où la chaleur et les paysages incitent juste a ne rien faire (dans un hamac en bambou, c'est bien et avec une bière, c'est mieux).
Pas inquiets non plus a Vientiane, une des rares capitales asiatiques sans buildings, sans grosses avenues, sans embouteillages, où tout est possible a vélo et où les bords du Mekong, a la tombée de la nuit, se transforment en terrain de jeu géant avec concerts, marchés, sportifs en tout genre et ados qui se bécotent en cachette.
Toujours pas inquiets a Luang Prabang, ville mystique où les temples et les moines en robe safran sont omniprésents et où les couchers de soleil sont de ceux qui vous feraient déchirer votre passeport et ne jamais rentrer.
Pour le nord, enfin, ce fut un peu différent. L'arrivée dans une ville fantôme, brumeuse et fraîche, après un trajet de bus de quinze heures sans dormir sur une piste de montagne nous a un peu fait douter. Et finalement, Phongsaly et Muang Khua nous ont ouvert des portes sur des paysages magnifiques, des plantations de thé en terrasse, des montagnes, des villages ethniques et nous ont fait ressentir un instant un sentiment de bout du monde. Pas d'Australiens torse-nus ici, pas de connexion internet, de l'électricité seulement quelques heures par jour et l'impression de partager le mode de vie des habitants.

Évidemment, le Laos a sa dose de misère et nos coeurs se serrent quand on voit des femmes trop âgées pour travailler pliées en deux pour ramasser du thé, d'autres enceintes ou un bébé sur le dos portant des briques sur un chantier ... Beaucoup d'enfants des villages ne vont certainement pas a l'école et trop de gens ne savent pas lire, écrire ni compter.
Et pourtant, un sourire donné vous sera toujours rendu.

Le pays change. Au sud et au centre, l'industrie touristique se développe a grand pas. Au nord, les Chinois taillent des routes a flanc de montagnes et construisent des barrages. Il faut espérer que les Laotiens, eux, ne changent pas.

Le "Royaume du Million d'Elephants" nous a séduit. Du haut de la Cordillère Annamitique, on se laisse maintenant glisser vers le Vietnam

des bisous
P&N


les "4000 ILES" et PAKSE


  

VIENTIANE



LUANG PRABANG



PHONGSALY et les montagnes du nord



mardi 14 février 2012

LA PHOTO DU LUNDI

Ce lundi 12 fevrier 2012, en randonnee dans les montagnes autour de Phongsaly, au nord du Laos.
Les montagnes au loin, c'est la Chine.


Des bisous
P&N

mardi 7 février 2012

LA PHOTO DU LUNDI

Ce lundi 6 fevrier, a l'Institut Francais de Vientiane : cinema, livres, BDs et presse en francais...


Des bisous
P&N

jeudi 2 février 2012

Un mois est passe ...

Un mois est passé...

On commence doucement à sentir le voyage nous emporter. On se surprend à ne plus savoir quel jour on est, encore moins l'heure qu'il est. Quand on nous demande combien de temps on reste là, quand est ce qu'on repart et ou on va, quelle joie de repondre en choeur:"on verra".
Les rencontres sont pour l'instant assez brèves. Les anglophones restant beaucoup entre eux, il nous arrive de partager un taxi, un repas, une dicussion avec des Français. Mais rien d'inoubliable.
 Peut être, inconsciement, a-t-on envie de tout garder pour nous pour le moment. Mais ça viendra. On est juste encore "sous le choc" de la nouveauté; il faut dire qu'on est loin de tout ce que l'on a pu connaitre jusqu'a maintenant.
Au delà des paysages, de l'alphabet et du teint halé et yeux bridés des gens.

Par exemple, impossible de se sentir seul ici. Il y aura toujours quelqu'un pour vous proposer un service, vous vendre une bouteille d'eau ou simplement discuter un coup.
Ca va de pair mais entre la musique, les motos incessantes, les discussions qui s'animent après quelques canettes d'Angkor, les chiens errants, à la ville comme à la campagne, le silence n'existe pas. Il faudrait se perdre en pleine jungle du Ratanakiri pour le trouver. Et encore, même là, les serpents et les araignées pourraient faire un boeuf.
Comme tout ici est négociable et qu'un resto peut aussi faire pressing, louer des vélos et vendre des tickets de bus, il faut apprendre à faire confiance mais aussi à développer son instinct, son 6ème sens pour débusquer les arnaqueurs.

Une chose est sure, le pays est en plein changement. Partout des routes sont posées, des hotels se construisent, mais même si on ne la voit pas profondément, la pauvreté est bien là. On peut sentir sa présence, à vélo à Phnom Penh quand le goudron se dérobe peu à peu et que les toits de tole apparaissent ou à travers les vitres d'un bus le long du Mékong ou des maisons en bois abritent les Cham, communauté musulmane qui vit essentiellement de la pèche
Il y aussi les infirmes. Unijambistes mutilés par les mines antipersonnel ou les bombardements américains qui auraient "un poil" débordés du Vietnam.
Et enfin, une discussion avec un Cambodgien, agé ou non, révelera toujours un drame familial. L'exemple de ce monsieur, rencontré sur un ponton du lac Yaek Loam qui raconte être le seul survivant d'une famille de 7 enfants. Déporté à 20 ans par les Khmers Rouges et forcé à travailler dans une rizière, il ajoute avec ce sourire typiquement asiatique, qu'il a eu de la chance parce que sa femme et lui n'étaient pas mariés depuis très longtemps à ce moment là. Ils n'avaient donc pas encore eu d'enfants. Sinon, ils leurs auraient été enlevés et ils ne les auraient certainement jamais revus.

Nos petits problèmes digestifs paraissent tout de suite dérisoires et on ne peut qu'aimer ce pays si accueillant et souriant.

Le Cambodge a mis la barre très haute. Le Laos n'a qu'à bien s'accrocher.

Des bisous
P&N

KEP et l'ILE AUX LAPINS




PHNOM PENH






BANLUNG et le RATANAKIRI